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Comment mieux intégrer des travailleurs immigrants
Paber Aluminium, Cap-Saint-Ignace
Préparer avant leur arrivée!
Pour remédier au problème de main-d’œuvre qui se fait rare, Paber Aluminium mise notamment sur l’embauche d’immigrants. Elle a accueilli trois Colombiens depuis le début de l’année 2021 et elle en attend 5 autres.
Durant le traitement des demandes d’immigration de travailleurs qualifiés, l’entreprise a préparé leur arrivée en organisant des sessions d’information pour tous ses gestionnaires et autres employés. Ce qui a permis d’en apprendre davantage sur la culture colombienne, mais aussi de mieux comprendre les différentes étapes que doivent traverser les immigrants qui arrivent dans un autre pays et dans un nouveau milieu de travail.
Pour faciliter l’intégration de travailleurs immigrants, Paber a même acheté une maison comprenant quatre chambres où ils peuvent loger pendant quelques mois en attendant de trouver une autre habitation ou même de savoir si l’emploi leur convient.
Paber a également eu recours à une entreprise de la région qui offre des services d’accueil, d’accompagnement et d’intégration des immigrants. Ils sont allés les chercher à l’aéroport en leur apportant des manteaux et des bottes d’hiver. Les employés colombiens, qui ont une connaissance du français, ont aussi accès à des cours de francisation. Certains des employés de l’entreprise ont demandé d’avoir des cours d’espagnol.
L’entreprise a déboursé plus de 10 000 $ par travailleur pour recruter des immigrants. Elle a amorcé d’autres démarches qui lui coûteront cette fois quelque 16 000 $ par employé pour embaucher des travailleurs philippins qui, étant non spécialisés, devront repartir après deux ans.
Parmi ses critères de sélection, Paber souhaitait recruter des travailleurs qui avaient un projet d’immigration familial. Selon la directrice générale, les plus jeunes, qui n’ont pas de famille ou de projet de vie à long terme, risquent de retourner dans leur pays ou de déménager dans des plus grandes villes». Toutefois, même la famille peut se sentir isolée et il importe que l’autre conjoint puisse aussi travailler ou ne se sente pas à l’écart, tout comme les enfants, indique la directrice d’un organisme d’intégration des immigrants au travail. Cette dernière suggère également le mentorat et le jumelage entre employés pour faciliter le transfert des connaissances professionnelles, mais aussi culturelles et sociales.
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